Sandrine Revel est née en 1969 à Bordeaux, une région qu’elle n’a d’ailleurs pas quittée.

Après les Beaux-Arts, elle se lance dans la bande dessinée en réalisant ses tous premiers albums Bla Bla Bla ! aux Éditions Le Cycliste, L’Avenir est un Paradis associé à Claude Bourgeyx pour Sud-Ouest Dimanche, puis la série Un drôle d’ange gardien avec Denis-Pierre Filippi récompensé d’un Alph’art jeunesse. En 2002/2003, elle réalise deux albums très personnels : Le 11e jour aux Éditions Delcourt et Intérieur Jazz, ouvrage dédié aux femmes de Jazz.
Prix Artémisia pour Glenn Could, une vie à contretemps, primée deux fois au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2022 et 2001, au salon du livre de Montréal et nominée aux Eisner Awards au Comic-Con international de San Diego, elle est toujours en quête de nouveaux défis. Ses influences se situent outre-Manche avec les illustrateurs Ralf Steadman, Ronald Sear, mais aussi des peintres comme Jean Rustin, Lucian Freud et Edward Hopper.
Peintre, illustratrice, créatrice de NFT, Sandrine Revel travaille aussi pour la presse et expose ses toiles entre Paris et Bordeaux, même si elle reste avant tout créatrice de bande dessinée.
Elle a récemment collaboré avec Théa Rojzman pour Grand silence, oeuvre à la fois poignante et délicate sur les violences sexuelles commises sur les enfants, publiée aux éditions Glénat en 2021. La même année sortent Le crépuscule des pères, avec Renaud Cojo au scénario (éd. Les Arênes), et le deuxième tome des Chroniques de San Francisco (série en cours avec Isabelle Bauthian au scénario, éd. Steinkis, 2020- ).